Chaque année depuis 1994, les étudiants du département audiovisuel des Arts-Décos de Oulu, en Finlande, organisent le OULU MUSIC VIDEO FESTIVAL, consacré à la culture populaire sous forme de vidéos musicales, projections de films et concerts. En 1996, s’ajoutent à ce concept, les premiers championnats mondiaux d’AIR GUITAR, dont l’idée originale avait brièvement été exploitée par les Anglais, un an auparavant, lors de soirées au Lift Club, à Brighton. |
Ce festival, qui éveille internationalement l’attention des médias, rassemble durant 4 à 5 jours de la fin du mois d’août, près de 20000 participants, parmi lesquels se trouvent les Jimi Hendrix de la guitare invisible, venus des quatre coins du monde décrocher le trophée du meilleur guitariste virtuel. En effet, l’AIR
GUITAR mobilise rapidement les foules du monde entier, s’organisant
d’abord en championnats nationaux dans un grand nombre de pays (Angleterre,
Australie, Autriche, Belgique, Canada, Etats-Unis, Irlande, Islande, Norvège,
Nouvelle-Zélande, Pays-Bas et Suède), dont les qualifiés viennent se
frotter les uns aux autres en Finlande, lors de la grande finale mondiale. |
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Andre
Ulriksen, Dan Crane, Erkki Lilja & Kris Achten. |
Si le phénomène de la "guitare invisible" est pratiqué de façon tout à fait spontanée depuis longtemps, il faudra attendre l’été 2002 pour qu’un premier championnat soit organisé dans le local de Project 101 à Paris. Il est ensuite célébré par le groupe Rinôçérôse dans son clip "Music kills me", et parmi les premiers Français à avoir fait gratter des poussières d’anges aux gens, on retrouve les déjantés de Sono 4000, alias Dj Mécouye et Dj Rond. |
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Depuis, ce concept plutôt original, franchement délirant et assurant un public exalté, fait son petit bonhomme de chemin, et de plus en plus de clubs, cafés, et même des artistes se l’approprient. |
Mais c’est en juin 2003
que cette pratique prend une véritable ampleur. Au Nouveau Casino (Paris)
a lieu le premier championnat digne de ce nom avec une trentaine de
participants et une gagnante au charisme furibond : Joëlle Tempest.
Après avoir gagné une Epiphone Flying V (la guitare des hard-rockers en forme
d’éclair) et sa photo en couleur dans le Monde (s’il vous plait)
sur fond de punk-rock féminin, elle a remis son titre en jeu le 21 juin
dernier et s’est fait détrônée par Monkey Boy. A l’origine du championnat au Nouveau Casino, la
présidente Rita Cadillac a décidé, en 2003, de monter, au sein de l’association
DISCO-BABEL, la
Fédération Française d’Air Guitar, en accord avec les championnats
mondiaux, et sillonne depuis les routes de France avec Thomas Vandenberghe/Mc
Rare (animateurs) et Mathieu Choplin/Jérémie Gilbert (régisseurs) pour
débusquer le candidat qui, au fil des qualifications, saura montrer
qu’il est digne de représenter |
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Joëlle Tempest |
L’idée ? Coordonner des finales régionales (de juillet à juin), puis une finale nationale (juin) dont le gagnant part représenter les couleurs de la France en Finlande lors de la Grande Finale (août). Et montrer que par chez nous, monsieur, on n’est pas des feignasses du gratouillis, et oui ! |
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