La suite du Air Guitar World Tour Poitou - Auvergne - district s'effectua l'après-midi du 20 mars, à la clôture du Festival des Volcaniques de Mars. Ce jour là, les organisateurs avaient programmé un contest d’enfer, qui permit au public et au jury de prendre la mesure du niveau Clermontois.

On alla de bonne surprise en cadeau du ciel: salle blindée, niveau exceptionnel et surtout, un jury d’enfer composé de 11 bombes atomiques, dont certaines avaient un style « belle des champs » à croquer. Ce peloton de choc était soigneusement tenu en laisse par le Président TAD, qui n'avait ni sa langue ni ses mains dans la poche.

L’ambiance atteignit vite le survoltage quand l'animateur Thomas dégaina sa mitraillette à blagues dum-dum pour présenter les 15 concurrents en lice...

Au terme d'une lutte sans merci, mais avec beaucoup de sueur, de riffs et de poses héroïques, KNAKY fut déclaré grand winner de la soirée! À la Surprise des spécialistes Thomas et Mathieu qui avait tout misé sur le style Motörhead du candidat "U" (U, tu seras toujours dans nos cœurs…).

Scoop de la soirée, Smell Like Teen Spirit, par le petit Felix (9 ans), qui emporta tous les suffrages du public éberlué, assistant à la réincarnation Clermontoise de Kurt Cobain himself !

Palmarès final : 1er KNAKY, 2ème : NON'S, 3ème : BERTRAND VENET.

Reportage videoverkill sur le site des Volcaniques de Mars : Warning : vidéo de 12 à 28 Mo... gross connexion impérative !

Air Guitar France : Pourquoi t’es-tu inscrit au concours d’Air Guitar ?

Knaky : Parce que, après avoir vu des potes (Selecta Zimma, DJ Argh et Dr Toubib) en faire la promo sur notre belle télé locale, et m'être dit "il faut absolument que j'aille voir ça" vu la prestation de ces messieurs, j'ai finalement relevé le gant. C'était aussi l'occasion une nouvelle fois de faire le malin (là, c'est réussi!). Et puis quitte à être ridicule, autant l'être avec panache!

Air Guitar France : Comment as-tu choisi ton pseudo ?

Knaky : C'est mon vrai nom de scène! Knaky la Saucisse Sauvage aka Papy Knaky !

Air Guitar France : T'es-tu entraîné chez toi ? Sur quels morceaux ?

Knaky : C'est plusieurs années de tractions, de pompes, de footing, de nourriture saine à heure fixe. Puis les anabolisants sont arrivés très vite, et ont changé ma vie. Mes biceps et mes pectoraux ont triplé de volume, mon préparateur, un Yougoslave à l'accent colombien, m'a expliqué les fondements de la compèt’ et j'ai dit banco! 11 heures par jour devant le miroir des chiottes à manger des pilules et à écouter Satriani. J'ai fini en hôpital psychiatrique, mais rien de grave, j'ai une dérogation pour aller brûler les planches.

Air Guitar France : Quelles sont tes influences ? Tes guitaristes préférés ?

Knaky : ???

Air Guitar France : Qu’as-tu ressenti lors de la victoire ?

Knaky : Texto : " Putain j'aurais mieux fais de me péter la jambe ce matin..."

Air Guitar France : Es-tu devenu un héros dans ton quartier ? Dans ta famille ?

Knaky : On me cherche pour me taper dans la rue, et mon père m'a interdit de revenir à la maison avant d'avoir laver l'honneur de la famille pour les 10/15 siècles à venir. En plus mon image ultra prout-prout arty s'est effritée, plus personne ne me parle à part pour me faire des signes genre "tu kiffes la guitare!" ou "hard rock baby! Aaaarrhh", je suis verdâtre.

Air Guitar France : Qu'as-tu pensé des autres candidats ?

Knaky : Facilement meilleurs que moi ! Je suis tellement déçu qu'il n'y ait pas un vrai vainqueur. Un conquérant de podium. Un vrai représentant de la scène cuir-métal et bottes de moto...

Air Guitar France : Es-tu prêt pour la Finale de juin à Paris ?

Knaky : Pas sûr.

Air Guitar France : Un conseil pour les autres candidats ?

Knaky : Allez-y à fond les gars! Faut rien lâcher! Comme dit mon coach (avec l'accent colombien) : "Tu me les écrases ceux-là, ils ne sont rien, tu es le plus fort, tiens reprends en un peu ça va t'aider..." Préparez-vous en criant "gloire à Satan" pendant un bon quart d'heure avant d'entrer en scène, et épilez vous entièrement.

Air Guitar France : Un message à faire passer ?

Knaky : Je reviens à l’hôpital à 17 heures. Merci.